On behalf of our community, I must acknowledge with profound gratitude and humility that this feast marks the first anniversary of the return of the Divine Office and Mass to this ancient church since the French Revolution. So many people, here present and abroad, have personally contributed in order to make this possible. We thank you from the bottom of our hearts and assure you that you, and your intentions, are included in the liturgical offices celebrated here. May God bless you! + “Assúmpta est María in cælum : gaudent Angeli, collaudántes benedícunt Dóminum, alleluia,” the Offertory antiphon of the propers of the older texts of the Mass of the Assumption sings: “Mary is assumed into heaven; the Angels rejoice, together they bless the Lord, alleluia.” Juxtaposed to this is the Communion antiphon, which sings: “"Optimam partem elégit sibi María, quæ non auferétur ab ea in ætérnum.” “Mary has chosen for herself the greater part, which shall never be taken from her.” These antiphons sing of two different people: the Blessed Virgin Mary and Mary, sister of Martha and Lazarus, of whom the Holy Gospel of this Mass speaks. And at first this can seem curious: why speak of the quarrel of busy Martha and with the seemingly idle Mary on this beautiful feast? Surely this is a day to concentrate on the virtues and example of our Blessed Lady? The Church’s liturgy has her reasons. And certainly, in the Marian and great Christological feasts, our Lady’s virtues and example are presented to us for our edification and emulation. But the feast of the Assumption is not about the Mother of God. It is about us. And it is precisely here that the differences between Martha and Mary are instructive. For, as I said, the Assumption is not what about something that the Blessed Virgin Mary did. Rather, it about what Almighty God did for her – assuming her, body and soul into heaven. Certainly, her singularly fruitful cooperation with God’s will for her from her fiat mihi secundum verbum tuum at the Annunciation (cf. Lk. 1:38) through to her silent, faithful suffering at the foot of the Cross (cf. Jn. 19:25) renders the Blessed Virgin (cf. Jn 19:25) gives her the place and role of an exemplar above all others whom the Church rightly honours with a particular devotion. However, the Blessed Virgin Mary is a created human person as are we. Her greatness, that which renders her worthy of emulation and of our filial love is her human cooperation with the grace of God, to which cooperation the feast of the Assumption is both a testament and a promise – a promise that, if we persevere in the faithful cooperation with God’s grace regardless of the circumstances He allows us to endure, we too shall be taken up, body and soul into heaven. Let us return to the Communion antiphon and to the inactive Mary, rebuked by Martha: “"Optimam partem elégit sibi María, quæ non auferétur ab ea in ætérnum.” The desire to sit at the Lord’s feet and contemplate His word shall not be taken from her for eternity, it sings. Yes, the busy Martha had a point, and her busyness served an end. Monks would die of hunger and cold and of many other things besides if we all sat still in our choir stalls all day! But it is not our activity that shall perdure for eternity. Rather it is our loving desire for Him who is life, who is love, whose very flesh was crucified for our sins that shall last – and not only last, but it shall become ever richer and deeper in a manner that experiences the ongoing fulfilment of fulfilment! This is why Mary had chosen the better part. This is why we, howsoever busy we are (inside or outside the cloister) must continually sit at the Lord’s feet, not the least that we might learn from Him better how to cooperate with the particular graces He gives us for the circumstances that confront us. This is why the call to contemplation cannot and must not be refused – for young people whom the Lord calls to the cloister, but also for those with other vocations. Because, if we refuse to sit at the Lord’s feet, how can we hear His Word? How can we too hope to be taken up, body and soul into heaven? May our Blessed Lady intercede for us that we may never neglect these truths. As we honour her today in this solemn Mass, and – according to the vow of King Louis XIII – with a procession afterwards, let us ask her to teach us how, ourselves, to listen more fruitfully to God’s word and how, each in our own way, to respond with faith: fiat mihi secundum verbum tuum. + | Au nom de notre communauté, je dois rappeler, avec une profonde gratitude et humilité, que cette fête marque le premier anniversaire du retour de l'Office divin et de la Messe dans cette ancienne église depuis la Révolution française. Tant de personnes, ici présentes et à l'étranger, ont contribué à rendre cela possible. Nous vous en remercions du fond du cœur et vous assurons que vous, et vos intentions, êtes inclus dans nos prières offertes ici. Que Dieu vous bénisse ! + "Assúmpta est María in cælum : gaudent Angeli, collaudántes benedícunt Dóminum, alleluia", chante l'antienne d'Offertoire des anciens textes de la Messe de l'Assomption : " Marie a été élevée au ciel : les Anges se réjouissent, ensemblent ils louent et bénissent le Seigneur. Alleluia". Juxtaposée à cela, l'antienne de communion chante : ""Optimam partem elégit sibi María, quæ non auferétur ab ea in ætérnum". "Marie a choisi pour elle la meilleure part, qui ne lui sera jamais enlevée." Ces antiennes chantent deux personnes différentes : la Sainte Vierge Marie et Marie, sœur de Marthe et de Lazare, dont parle le Saint Evangile de cette Messe. Au premier abord, cela peut sembler curieux : pourquoi parler de la querelle de Marthe, très occupée, et de Marie, apparemment oisive, en cette belle fête ? N'est-ce pas un jour où il faut se concentrer sur les vertus de Notre-Dame ? La liturgie de l'Église a ses raisons. Et certes, dans les fêtes mariales et les grandes fêtes du Christ, les vertus et l'exemple de la Vierge nous sont présentés pour nous édifier et que nous les imitions. Mais la fête de l'Assomption ne concerne pas la Mère de Dieu. Elle nous concerne, nous. Et c'est précisément ici que les différences entre Marthe et Marie sont instructives. Car, comme je l'ai dit, l'Assomption ne concerne pas quelque chose que la Sainte Vierge Marie a fait. Il s'agit plutôt de ce que le Seigneur Dieu a fait pour elle en l'assumant, corps et âme, au ciel. Certes, sa coopération singulièrement fructueuse avec la volonté de Dieu, depuis son fiat mihi secundum verbum tuum à l'Annonciation (cf. Lc. 1, 38) jusqu'à sa souffrance silencieuse et fidèle au pied de la Croix (cf. Jn. 19, 25), fait d'elle la Sainte Vierge (cf. Jn. 19, 25) et lui donne la place et le rôle d'un exemple au-dessus de tous les autres, que l'Église honore à juste titre d'une dévotion particulière. Cependant, la Sainte Vierge Marie est une personne humaine créée comme nous. Sa grandeur, ce qui la rend digne d'émulation et de notre amour filial, c'est sa coopération humaine avec la grâce de Dieu, coopération à laquelle la fête de l'Assomption est à la fois un testament et une promesse - une promesse que, si nous persévérons dans la coopération fidèle avec la grâce de Dieu, quelles que soient les circonstances qu'Il nous permet d'endurer, nous serons nous aussi élevés, corps et âme, au ciel. Revenons à l'antienne de la Communion et à la Marie inactive, réprimandée par Marthe : ""Optimam partem elégit sibi María, quæ non auferétur ab ea in ætérnum"". Le désir de s'asseoir aux pieds du Seigneur et de contempler sa parole ne lui sera pas ôté pour l'éternité, chante-t-elle. Oui, la Marthe affairée n'avait pas tort, et son affairement avait une fin. Les moines mourreraient de faim, de froid et de bien d'autres choses encore si nous restions tous assis toute la journée dans nos stalles ! Mais ce n'est pas notre activité qui perdurera dans l'éternité. C'est plutôt notre désir d'amour pour Celui qui est la vie, qui est l'amour, dont la chair même a été crucifiée pour nos péchés, qui durera - et non seulement durera, mais deviendra de plus en plus riche et profond. C'est pourquoi Marie avait choisi la meilleure part. C'est pourquoi, si occupés que nous soyons (à l'intérieur ou à l'extérieur du cloître), devons continuellement nous asseoir aux pieds du Seigneur, notamment pour apprendre de Lui à mieux coopérer avec les grâces particulières qu'Il nous donne dans les circonstances auxquelles nous sommes confrontés. C'est pourquoi l'appel à la contemplation ne peut et ne doit pas être refusé - pour les jeunes que le Seigneur appelle au cloître, mais aussi pour ceux qui ont d'autres vocations. Car, si nous refusons de nous asseoir aux pieds du Seigneur, comment pourrions-nous entendre sa Parole ? Comment pouvons-nous, nous aussi, espérer être élevés, corps et âme, au ciel ? Que la Sainte Vierge intercède pour nous afin que nous ne négligions jamais ces vérités. En l'honorant aujourd'hui dans cette messe solennelle, et - selon le vœu du roi Louis XIII - par la procession qui suivra, demandons-lui de nous apprendre comment, nous-mêmes, écouter plus fructueusement la parole de Dieu et comment, chacun à notre manière, y répondre avec foi : fiat mihi secundum verbum tuum. + |
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