On this great Easter feast I must express the profound thanks of the monastic community to all who have contributed to the making of our Holy Week ceremonies as beautiful and as worthy as possible in ways both small and large. Your generosity and energy are appreciated by us as the precious gifts that they are, and you may be sure that when they are given to enhance the worship of Almighty God they shall be richly rewarded. So too, I must express our indebtedness to our wider community of oblates, relatives and friends throughout France and so many other countries who do so much in so many different ways to support the monastery and who thereby enable us to attempt to give Almighty God the worship that is his rightful due. Your support is a true participation in our life and rightly receives both our gratitude and our prayers. This Holy Mass is being offered in thanksgiving for the many blessings that we receive from so many good and generous people. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - + Nolite timere – “Do not be afraid” [Vigil Mass] Nolite expavescere – “Do not be dismayed” [Mass of the Day] the Angel said to the women who came to the tomb early on the first day of the week following the tumultuous days of Jesus’ arrest, trial and crucifixion. They had no idea why they should not. Their world had fallen apart. They themselves may well have been under suspicion because of their own connection to the executed criminal that was Jesus of Nazareth. Certainly, we know that His closest disciples hid themselves for fear of the Jews. What did the future hold? What would happen now? There was no way of knowing. Fear and dismay are very much part of our human existence. We make plans and they fail. Tragedies arrive in our families and amongst our friends and we are unable to alleviate their pain. We become seriously ill and have no capacity to deal with the consequences. And we must each face death. Fear and dismay. So too our societies relentlessly pursue the establishment of a godless culture of death and relativism, leaving us increasingly breathless in the face of what is now permitted if not prescribed and that which is now forbidden. So too, the Church herself, the beacon of eternal Truth amidst the storms and vicissitudes of the powers and potentates of human history, seems to be sinking ever more deeply into the quicksand of syncretism and subjectivism in an attempt no longer to teach or correct the world, but to imitate it. Rightly are we dismayed. Justly we fear the widespread loss faith and of souls this will inevitably entail. And yet, even as the world and the Church cause us distress and fear, Jesus of Nazareth, Jesus the Christ of God, addresses each one of us this evening/this morning and, through the Sacred Liturgy of His Church, with those words: Nolite timere, “Do not be afraid” [Vigil Mass] Nolite expavescere, “Do not be dismayed” [Mass of the Day] They are comforting words, to be sure. But words are mere words. Mere words unless, of course, they are uttered by the Word Himself, God made man for our salvation, who offered Himself in total loving sacrifice for each one of us that we might not be afraid or experience dismay. For, my dear brothers and sisters the historical fact of the bodily resurrection of Jesus of Nazareth from the dead three days after his brutal, public execution, which the women encountered on Easter morning, which we contemplate and celebrated in this Holy [Vigil and] Mass leaves absolutely no room for fear or dismay. For if Jesus is the Christ of God and has risen from the dead, there is no longer any space for these emotions or states of mind. They are as redundant as the nails that held Jesus on the Cross. For no matter what bodily, earthly, social or ecclesial trials and threats we experience, the fact is that if we are faithful to the resurrected Christ and to the teaching of the One, True Church He founded, we have nothing ultimately to fear. Certainly, we can suffer bodily discomfort, psychological stress and endure the pains of illness and physical death. But the resurrection of Christ from the dead, the very victory of Life Himself over death, places them in a context that ultimately leaves them behind, as the beautiful texts of the Liturgy of the entire season of Easter, beginning today, teach us. This is why the angel told the women not to be afraid or dismayed. We have prayed, fasted and given alms throughout Lent so as the more worthily to celebrate this reality. As we now go to the altar so to do, let the Risen Christ console us: there is no longer anything of which to be afraid. And, as the Risen Christ gives Himself to us from this altar, let Him strengthen us anew, so that, leaving fear behind, our fidelity to Him may bring forth ever more fruit in ourselves and in those whom it is our privilege and duty to serve. + | En cette grande fête de Pâques, je voudrais exprimer les profonds remerciements de la communauté monastique à tous ceux qui ont contribué à rendre nos cérémonies de la Semaine Sainte aussi belles et dignes que possible, par tous les moyens à la fois petits et grands. Nous apprécions votre générosité et votre énergie comme les dons précieux qu'ils sont, et vous pouvez être sûrs que lorsqu'ils sont donnés pour améliorer le culte du Très-Haut, ils seront richement récompensés. De même, je dois exprimer notre dette envers notre communauté élargie d'oblats, de parents et d'amis à travers la France et tant d'autres pays, qui font tant et de tant de manières différentes pour soutenir le monastère et qui nous permettent ainsi d'essayer de rendre à Dieu le culte qui lui est légitimement dû. Votre soutien est une véritable participation à notre vie et reçoit à juste titre notre gratitude et nos prières. Cette Sainte Messe est offerte en action de grâce pour les nombreuses bénédictions que nous recevons de tant de personnes bonnes et généreuses. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - + Nolite timere - "N'ayez pas peur" [Messe de la Vigile] Nolite expavescere - "Ne soyez pas effrayés" [Messe du jour]. l'Ange dit aux femmes qui sont venues au tombeau tôt le premier jour de la semaine suivant les jours tumultueux de l'arrestation, du procès et de la crucifixion de Jésus. Elles ne savaient pas qu’elles n’avaient pas besoin de venir. Leur monde venait de s’effondrer et s’était la dernière chose à faire, les derniers adieux. De plus, il se peut qu’elles aient été elles-mêmes soupçonnées en raison de leur lien avec le criminel exécuté qu'était Jésus de Nazareth. Nous savons en tout cas que ses disciples les plus proches se sont cachés par crainte des Juifs. Que leur réservait l'avenir? Que se passerait-il maintenant ? Il n'y avait aucun moyen de le savoir. La peur et la consternation font partie intégrante de l'existence humaine. Nous faisons des projets et ils échouent. Des tragédies surviennent dans nos familles et parmi nos amis et nous sommes incapables d'atténuer leur douleur. Nous tombons gravement malades et n'avons pas la capacité de faire face aux conséquences. Et, au final, nous devons tous faire face à la mort, la peur et le désarroi. De même, nos sociétés poursuivent sans relâche l'instauration d'une culture impie de la mort et du relativisme, nous laissant de plus en plus à bout de souffle face à ce qui est désormais permis, voire obligatoire, et à ce qui est désormais interdit. De même, l'Église elle-même, phare de la Vérité éternelle au milieu des tempêtes et des vicissitudes des puissances et des potentats de l'histoire humaine, semble s'enfoncer toujours plus profondément dans les sables mouvants du syncrétisme et du subjectivisme, dans une tentative, non plus d'enseigner ou de corriger le monde, mais de l'imiter. Nous pouvons être, à juste titre, consternés. Nous pouvons craindre, à juste titre, la perte généralisée de foi et d'âmes que cela entraînera inévitablement. Et pourtant, alors que le monde et l'Eglise nous plongent dans la détresse et la peur, Jésus de Nazareth, Jésus le Christ de Dieu, s'adresse à chacun de nous ce soir/ce matin et, à travers la Sainte Liturgie de son Eglise, avec ces mots: Nolite timere, "N'ayez pas peur" [Messe de la Vigile] Nolite expavescere, "Ne soyez pas effrayés" [Messe du jour]. Ce sont des mots réconfortants, certes. Mais ce ne sont que des mots. De simples mots, à moins, bien sûr, qu'ils ne soient prononcés par le Verbe de Dieu lui-même, Dieu fait homme pour notre salut, qui s'est offert en sacrifice d'amour total pour chacun d'entre nous afin que nous n'ayons pas peur et que nous ne soyons pas désemparés. Car, mes chers frères et sœurs, le fait historique de la résurrection corporelle de Jésus de Nazareth, trois jours après son exécution publique et brutale, que les femmes ont vu le matin de Pâques, que nous contemplons et célébrons dans cette Sainte Vigile et cette Sainte Messe, ne laisse absolument aucune place à la peur ou à la consternation. En effet, si Jésus est le Christ de Dieu et qu'il est ressuscité des morts, ces émotions ou états d'esprit n'ont plus leur place. Ils sont aussi superflus que les clous qui retenaient Jésus sur la Croix. Car quelles que soient les épreuves et les menaces corporelles, terrestres, sociales ou ecclésiales que nous vivons, le fait est que si nous sommes fidèles au Christ ressuscité et à l'enseignement de l'unique et véritable Église qu'il a fondée, nous n'avons finalement rien à craindre. Certes, nous pouvons souffrir d'inconforts corporels, de stress psychologique ou encore endurer les douleurs de la maladie et de la mort physique. Mais la résurrection du Christ d'entre les morts, la victoire même de la Vie sur la mort, permet de les remettre dans un contexte qui, en définitive, les laisse derrière lui, comme nous l'enseignent les beaux textes de la liturgie de tout le temps de Pâques qui commence aujourd'hui. C'est pourquoi l'ange dit aux femmes de ne pas avoir peur et de ne pas s'effrayer. Nous avons prié, jeûné et fait l'aumône pendant tout le Carême afin de célébrer plus dignement cette réalité. Alors que nous nous rendons maintenant à l'autel pour le faire liturgiquement et sacramentellement, laissons le Christ ressuscité nous consoler: il n'y a plus rien à craindre. Et, tandis que le Christ ressuscité se donne à nous depuis cet autel, qu'il nous fortifie à nouveau, afin que, laissant derrière nous la peur, notre fidélité à son égard porte toujours plus de fruits dans nos âmes et également en l’âme de ceux que nous avons le privilège et le devoir de servir. + |
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